top of page

LA LOI FONDAMENTALE QUI

A ENGENDRE L'HYPERSCIENCE

 

Il n'est pas admissible que vérité et scientificité puissent être en contradiction.

 

C'est l'échec dans l'établissement de lois universelles autres que le " je suis " (à l'époque de Descartes) qui a conduit à inventer l'Epistémologie, de façon à établir, malgré cette carence du Vrai, des critères de scientificité utilisables. Mais il est bien évident qu'une fois comblée cette lacune, ce qui est le cas (voir les sept Vérités inconditionnelles), l'Epistémologie n'a plus lieu d'être : il est aisé d'établir avec certitude ce qui découle directement de ce " consensus ontologique ", et ce qui, au contraire, est hypothétique et dès lors non scientifique. 

 

Car le premier principe de ce consensus ontologique, est l'ABSENCE ABSOLUE DE TOUTE HYPOTHESE.

 

Toute hypothèse conduit à des vérités conditionnelles, donc à l'incertitude. A la limite, on peut dire qu'aucune hypothèse ne peut être véritablement vérifiée, puisque tout est DANS l'esprit, l'hypothèse comme la vérification. On appellera Science l'approche du réel menant à une certitude et non à des convictions. De nouveau, Science supposera Vérité, et non plus hypothèse. 

 

Par vérité, il ne s'agit évidemment pas d'entendre les vérités relatives de la logique formelle ou des mathématiques, qui toutes supposent des prémisses hypothétiques. Il s'agit de vérités inconditionnelles.

 

Exemple : la " preuve ontologique de Dieu " est un gros mensonge. Elle dit : " Dieu a toutes les perfections. Etre est une plus grande perfection que ne pas être. Donc Dieu est ". Enseignée avec sérieux par des générations de théologiens, cette prétendue preuve est risible. " Dieu a toutes les perfections, ou est toutes les perfections ", pourquoi pas. Ce n'est qu'affaire de définition. Mais " Ãªtre est une plus grande perfection que ne pas être " est sans aucun fondement. Sentiment subjectif fondé qui est en fait une pure hypothèse. Evidemment, si on y croit, la conclusion s'impose. Mais la deuxième proposition est loin d'être une vérité incontestable. Suis-je plus parfait parce que je suis que si je n'étais pas ? Dans ce cas pourquoi " Ãªtre " m'interrogerait-il ? Pourquoi m'interrogerais-je sur " Dieu " ? Ne pas être, par contre, ne pose aucun problème. Est-ce l'indice que ne pas être serait au moins aussi parfait ? Oui. Une vérité ne peut pas être un jugement de valeurs. 

 

Une affirmation dans ce domaine n'en vaut pas une autre. On ne peut pas dire " l'univers est un site web infini, créé par un surfer éternel ", et prétendre que cette affirmation n'étant pas vérifiable, elle peut être vraie au même titre que n'importe quelle vérité. C'est faux. C'est une pure hypothèse que le bon sens reconnaîtra et exhibera immédiatement. Evidemment, sans honnêteté intellectuelle, il n'y a pas de consensus possible. 

 

A l'opposé, la sensation d'être, le " je suis " de Descartes (parmi les seules sept vérités du même ordre), par contre, n'est pas un jugement de valeurs ni une hypothèse. Toute argumentation, même contraire, toute expérimentation, ne peut que la confirmer puisqu'élaborées dans le cadre de la conscience. Aucune expérience ne pouvant l'infirmer, cette vérité n'est donc pas scientifique au sens de Popper, et pourtant elle est vraie. Elle doit donc être reconnue comme scientifique.

 

L'expérimentation non plus ne peut être un critère de vérité. Le fait que je me cogne la tête contre le mur ne prouve nullement le mur, mais seulement ma sensation. Le mure est une hypothèse comme la matière.

 

On peut toujours discerner une hypothèse dans une affirmation non vraie. A condition d'y mettre les moyens d'investigation mentale nécessaires.

 

Le seul fait d 'exhiber une hypothèse dans une proposition suffit à considérer qu'il ne s'agit pas d'une vérité.

 

A la limite, l'Epistémologie perd donc son utilité lorsque la science a abouti à cette connaissance. Les critères de scientificité ne peuvent avoir d'intérêt que lorsqu'on cherche. Une fois réalisé l'objet de la science, lorsqu'on sait enfin comment devrait être l'épistémologie, cela signifie qu'on a tout compris, et qu'il n'y a plus besoin de critères de scientificité.

 

On sera évidemment amené à discuter ce qui peut faire l'objet d'un consensus général en matière de ce qui est hypothétique et ce qui est certain. On ne peut échapper à ce travail d'unification conceptuelle, la Science étant un acte social. Ce travail d'unification est en même temps un travail de nature religieuse, puisque se mettre d'accord sur le Vrai est finalement se mettre d'accord sur l'Absolu, acte d'unification de l'humanité à laquelle la Science devrait aspirer.

 

On pourra appeler "consensus ontologique" l'ensemble des propositions fondamentales de l'Etre qui peuvent être reconnues par tous comme vraies, hors de toute hypothèse.

 

Le " consensus ontologique " que nous proposons (voir site sur l'origine de l'univers) est donc constitué de ces sept vérités inconditionnelles qui permettent de fonder une logique solide ayant abouti à la découverte de l'origine de l'Esprit, de l'Etre, de l'Univers et de l'effet de Matière. Alors que ni les hypothèses " Dieu ", ni " matière ", ni même " univers " n'ont jamais permis d'en sortir et d'expliquer ni l'esprit ni la matière. Il fallait simplement s'en tenir au certain incontestable : la Nécessité du Néant. Et aussi bien la matière que l'esprit ou l'univers ne sont plus des mystères. 

 

Le terme d'HYPERSCIENCE se justifie par une scientificité accrue du fait d'une plus grande rationalité, permettant d'étendre le champ de la Science à ce qui lui échappait jusqu'à présent, et par les réponses totalement satisfaisantes apportées aux questions insolubles de la Physique.

 

Mais tant que cette approche totalement nouvelle n'est pas admise, ces réponses ne peuvent pas l'être non plus. Et vous n'en profitez pas malgré leur intérêt majeur dans tant de domaines. A vous de prendre l'initiative de faire savoir à vos amis, par E.mail, que les sites

apportent quelque chose.

.

bottom of page